Le but du projet, tout comme il a été mené aux Etats Unis , au Canada , en Australie , en France ainsi que dernièrement en Allemagne est d’établir un classement des facultés belges de médecine. Celui-ci évaluera la mise en place, dans chaque institution, de mesures visant à encadrer les conflits d’intérêts susceptibles d’influencer les tâches cliniques et éducatives du personnel académique.
Au vu de l’évolution favorable des scores des établissements universitaires, au fil des années, dans les différents classements étrangers, il nous est apparu relevant d’implanter le projet en Belgique.
Cet intérêt pour la question de “l’indépendance de la formation médicale” fait écho à plusieurs rapports émanant d’organismes officiels internationaux : l’Institute of Medicine (2009) ; l’Association Américaine des Collèges Médicaux (AAMC) en 2008 aux USA ; deux rapports parlementaires en France en 2006 et 2013 et enfin, en 2015, un rapport du Conseil européen demandant aux Etats membres des actions en faveur d’une « formation spécifique tendant à faire réfléchir à l’influence de la promotion pharmaceutique et à mieux y répondre [qui] devrait donc être intégrée dans le curriculum universitaire des professionnels de santé et rendue obligatoire. »