Action n° 35 : Méloxicam MOBIC® (BOEHRINGER) (07/1997)

Tolérance améliorée

Avril 1997 : “MOBIC ® la puissance anti-inflammatoire fait “pattes de velours”. La puissance d’un oxicam. Une tolérance améliorée, probablement grâce à l’inhibition préférentielle de la COX-2″.

SUITES (Novembre 1999)

L’oxicam de la nouvelle génération a parfaitement compris où il devait agir ! Des recherches récentes au niveau du rôle de la COX-2 suggèrent que, contrairement à ce que l’on croyait jusqu’à présent, cette dernière n’est pas uniquement responsable de la réponse inflammatoire, mais qu’elle exerce également des fonctions physiologiques dans de nombreux organes. Le rôle de la cOX-1 quant à lui intervient entre autres au niveau de la protection gastrique.

Dans ce contexte, il semble souhaitable qu’une inhibition spécifique et totale de la COX-2 ne soit pas souhaitable.

Ces résultats amènent donc à envisager l’inhibition préférentielle de la COX-2 de MOBIC ® comme un avantage thérapeutique substantiel.

… MAIS PAS INOFFENSIF POUR AUTANT !

Martindale (1999 ;32 édition:52) : “effets secondaires : … de septembre 1996 à juin 1998, 773 rapports de 1339 réactions secondaires attribuées au meloxicam reçus par le UK Committee on Safety of Medicines” parmi lesquels ” perforations gastro-intestinales donc 5 décès, réactions cutanées, angioedème, dermatoses bulleuses y compris 5 cas de syndrome de Stevens Johnson”. “il semble qu’il n’y a aucune preuve convaincante que le risque d’effets secondaires gastro-intestinaux soit moindre avec le meloxicam qu’avec les autres AINS à des doses thérapeutiques équivalentes.”