L’utilisation des pré-publications en médecine devrait être très prudente… car des risques existent. Voir les réflexionsde Hervé Maisonneuve sur le site www.redactionmedicale.fr (via l’outil « recherche »)
« Il faut évaluer le rapport entre les bénéfices et les risques de ces manuscrits non relus par des pairs. La pandémie Covid-19 a fait exploser ce phénomène en médecine. Les plateformes de pré-publication ne contrôlent rien… même pas les liens d’intérêts.
La science par communiqué de presse, sur la base d’analyses intermédiaires et sans accès aux données, les patients et les professionnels de la santé méritent mieux que cela. Cumulé au phénomène des revues prédatrices et au laxisme des institutions d’appartenance de certains auteurs, l’urgence peut être mauvaise conseillère…
L’Editorial du BMJ le 17 août 2020 rappelle :« Les avantages attendus d’une publication plus rapide des preuves peuvent être compromis par les préjudices causés par la publication, la diffusion et l’utilisation abusive de preuves non fiables. »
Les médias diffusent l’info au grand public sans attendre non plus et les médecins sont donc soumis à la pression de leurs patients (cfr le cas de la colchicine dans le traitement du Covid19)