AstraZeneca a envoyé en juillet 2006 une circulaire signifiant aux médecins belges le retrait des petits modèles de Tenormin® (50 et 100 mg) et de Seloken 100. Cette tendance pourrait s’étendre à d’autres spécialités et génériques ; les petits conditionnements de plusieurs marques de génériques sont déjà souvent manquants. Comment démarrer un nouveau traitement que le patient ne supportera peut-être pas sans gaspiller une grande boîte du médicament initié, le déconditionnement d’un grand modèle par le pharmacien n’étant pas autorisé ? Le GRAS a décidé de réagir contre cette nouvelle tendance en interpellant le ministre Fédéral de la Santé. A suivre !
SUITES : LLG n°108, octobre-novembre
BRUXELLES 29/10/2018 – Le SPF Santé Publique a demandé à l’industrie pharmaceutique de commercialiser des boîtes de somnifères contenant moins de médicaments, écrivent les journaux Mediahuis. “Il y a trente voire soixante pilules par emballage, ce qui augmente le risque d’addiction”, estime Thierry Christiaens (UGent). En Belgique, un individu sur dix de plus de 55 ans prend des somnifères. La proportion monte à un sur cinq après 75 ans. Ces pilules ne sont nécessaires que dans les cas de problèmes de sommeil aigus, selon les experts. Elles sont très addictives et peuvent provoquer des problèmes de concentration ou des chutes en raison de somnolences. Pharma.be n’est pas opposé à la demande du SPF, pour autant que les grosses boîtes soient toujours disponibles. Medaxes, la fédération des producteurs de médicaments génériques, souligne que de plus petits paquets augmentent le prix par pilule, que ce soit pour le consommateur ou le producteur.